Lors du journal télévisé de 13h sur la chaîne nationale ce dimanche 4 février 2024, le ministre de l’Économie, Aboubacar Nakanabo, s’est exprimé sur les conséquences économiques du retrait du Burkina Faso des États membres de la CEDEAO.
D’emblée, le ministre de l’Économie a estimé que les analystes prédisant des conséquences négatives de ce retrait sur l’économie burkinabè font fausse route. « Quand le Mali a été mis sous embargo, ces mêmes analystes avaient prédit que le Mali ne ferait pas trois mois. Mais le Mali est toujours là, debout, avec une économie résiliente », a-t-il avancé.
Ensuite, le ministre a souligné que les trois États de l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger) qui se sont retirés de la CEDEAO comptent environ 70 millions d’habitants et ont un potentiel économique considérable. Ce potentiel reste à être exploité judicieusement pour rendre l’espace AES prospère, selon lui. « En dehors du Nigeria, il n’y a pas un pays de la CEDEAO qui a 70 millions d’habitants. Donc, l’espace AES sera un espace fort. Également, vous savez que l’essentiel des ressources naturelles de l’espace CEDEAO se retrouve dans les pays de l’AES », a-t-il relevé.
Abdoul Tassembedo